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Fleuriau ou Flor-Rio (Guinguette et restaurant) : Différence entre versions

De WikiNiort
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==Les exploitants de la Guinguette du bord de Sèvre au XXe siècle==
 
==Les exploitants de la Guinguette du bord de Sèvre au XXe siècle==
 
:En 1902, la propriété des Bains Feuriau est encore en vente (Voir photo).
 
:En 1902, la propriété des Bains Feuriau est encore en vente (Voir photo).
:Henry Mailly, fils d’un meunier est né en 1865 à Beauvilliers dans l’Yonne.
 
:En 1906, il épouse Marie-Jeanne Bonnet (1877-1965), d’origine niortaise, à Senlis dans l’Oise, il est maître d’hôtel et Marie-Jeanne est femme de chambre.
 
 
:En décembre 1909, pour raison de santé, la propriété de Fleuriau est à vendre.
 
:En décembre 1909, pour raison de santé, la propriété de Fleuriau est à vendre.
 
:Le 28 juillet '''1910''', la propriété des Bains Fleuriau au lieu "''l’Herbillon''", est mis en vente par licitation.
 
:Le 28 juillet '''1910''', la propriété des Bains Fleuriau au lieu "''l’Herbillon''", est mis en vente par licitation.
 
:Elle oppose Marguerite Lebeau veuve d’Arthur Fleuriau, mort en décembre 1900, à Louise Fleuriau épouse d’Omer Vergnon.
 
:Elle oppose Marguerite Lebeau veuve d’Arthur Fleuriau, mort en décembre 1900, à Louise Fleuriau épouse d’Omer Vergnon.
 
:Henry Mailly et son épouse achètent en '''1910''' " ''La jolie propriété des bains Fleuriau'' ", ils s'installent à Niort.
 
:Henry Mailly et son épouse achètent en '''1910''' " ''La jolie propriété des bains Fleuriau'' ", ils s'installent à Niort.
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:Henry Mailly, fils d’un meunier est né en 1865 à Beauvilliers dans l’Yonne.
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:En 1906, il épouse Marie-Jeanne Bonnet (1877-1965), d’origine niortaise, à Senlis dans l’Oise, il est maître d’hôtel et Marie-Jeanne est femme de chambre.
 
:Henry Mailly (1865-1947), cafetier, et son épouse, habitent au 107, rue de Bessac, '''ils exploitent les bains Fleuriau'''.
 
:Henry Mailly (1865-1947), cafetier, et son épouse, habitent au 107, rue de Bessac, '''ils exploitent les bains Fleuriau'''.
 
:En '''1933''', Henry Mailly organise une fête sur l'eau, on peut découvrir le récit en cliquant sur le lien ci-dessous :
 
:En '''1933''', Henry Mailly organise une fête sur l'eau, on peut découvrir le récit en cliquant sur le lien ci-dessous :

Version du 22 septembre 2023 à 17:48

Gondole à Fleuriau en 1935.
Les barques à Fleuriau (Début XXe).
Sous les marronniers en 1940.
Le Restaurant : le Flor-Rio en 1970.
En 1961, Louis Gilbert achète Fleuriau qui devient Flor-Rio (Photo collection privée) (Cliquez sur l'image pour l'agrandir).
Emplacement vide en 2019.
Piscine de Niort (1970), à droite : vue de la Cheminée " Gerbaud ".

Bains Fleuriau

Les bains de rivière, dans la Sèvre, remontent au XIXe siècle. (Voir photo).

En 1866, le sieur Aimé Fleuriau fait construire au lieu-dit l’Herbillon, entre Bessac et Grange, un plancher mobile et des cabines au bord de la Sèvre.
En 1872, il reçoit une subvention de 200 F par la municipalité niortaise.
Un écriteau est alors apposé à l’entrée de ces bains : « Bains gratuits de 4 à 9 h du soir, le lundi et le samedi. »
Le 26 décembre 1900, Louis Sylvain Arthur Fleuriau (1829-1900) décède.
On note sur la presse en janvier 1901 : "Pour cause décès, les Bains Fleuriau sont mis en vente à l'amiable".

Les exploitants de la Guinguette du bord de Sèvre au XXe siècle

En 1902, la propriété des Bains Feuriau est encore en vente (Voir photo).
En décembre 1909, pour raison de santé, la propriété de Fleuriau est à vendre.
Le 28 juillet 1910, la propriété des Bains Fleuriau au lieu "l’Herbillon", est mis en vente par licitation.
Elle oppose Marguerite Lebeau veuve d’Arthur Fleuriau, mort en décembre 1900, à Louise Fleuriau épouse d’Omer Vergnon.
Henry Mailly et son épouse achètent en 1910 " La jolie propriété des bains Fleuriau ", ils s'installent à Niort.
Henry Mailly, fils d’un meunier est né en 1865 à Beauvilliers dans l’Yonne.
En 1906, il épouse Marie-Jeanne Bonnet (1877-1965), d’origine niortaise, à Senlis dans l’Oise, il est maître d’hôtel et Marie-Jeanne est femme de chambre.
Henry Mailly (1865-1947), cafetier, et son épouse, habitent au 107, rue de Bessac, ils exploitent les bains Fleuriau.
En 1933, Henry Mailly organise une fête sur l'eau, on peut découvrir le récit en cliquant sur le lien ci-dessous :
Lien : Fête sur l’eau à Niort en 1933

À cette époque, les balades sur la Sèvre au départ de la guinguette se font sur une sorte de gondole aménagée et décorée, copie des gondoles de Venise (Voir photo).

Leur fils Daniel Mailly, né en 1908, continue les activités de ses parents jusqu’à son décès le 14 mai 1961.
Louis Gilbert achète Fleuriau en 1961, modernise le lieu, change le nom qui devient Flor-Rio, il s’en sépare en 1968.
Max Godiard (1900-1976) propriétaire du Grand Hôtel de la Brèche rachète la guinguette en 1968.

Le Fleuriau puis le Flor-Rio

Annick Gilbert témoigne en avril 2021 :

« Voici l'histoire telle qu'elle est restée dans mes souvenirs :
Au décès de Daniel Mailly en mai 1961, âgé de 53 ans, la guinguette de Fleuriau était à vendre et mon père Louis Gilbert l’achète...
En 1961, mon père est alors commerçant, épicier, grossiste, Place du Temple.
Il était un cousin de Daniel Mailly, l’ancien propriétaire.
Mon père, nouveau propriétaire, a dû faire rentrer des tas de camions de déblais pour rehausser le niveau de construction.
Pour le nouveau nom du resto, nous avons fait une réunion en famille pour trouver ce nom : FLOR RIO ( La fleur de l'eau ).
Pour l'architecture c'est mon père qui a eu l'idée des deux grandes cheminées, achetées vers Lusignan pour faire la porte d'entrée et une cheminée intérieure.
Lors des mariages, papa emmenait les nouveaux mariés faire un tour sur l'eau avec un petit bateau à moteur.
Les dimanches après-midi, c'était crêpes et danses, il avait imaginé les premiers thés dansants niortais, ouverts à tous.
Suite à un voyage en Norvège, il avait rapporté l'idée du buffet à volonté qui trônait au milieu de la salle au grand plaisir des clients.
C'était très novateur à l'époque ! 
Mon père Louis Gilbert a revendu, en 1968, la guinguette Flor-Rio à Max Godiard qui était propriétaire du Grand Hôtel de la Brèche ».

Guinguette et thés dansants

Louis Gilbert organise des expositions de peintres régionaux comme Michel Chenilleau.
Il y plante un décor moderne et bucolique avec une pelouse au dessin royal, une terrasse fleurie, des fleurs dans des coupes géantes et un bénitier ancien…
Le restaurant, par sa situation près de la Sèvre, est chaque dimanche et surtout aux beaux jours, réservé au repas de baptême, de communion et mariage...
C'est aussi un endroit où l'on danse les après-midi :
La musique de l’époque est fournie par un électrophone que l’on appelait un « pik-up ».

Un témoin de l’époque se souvient d’une chanson de 1950 qui revenait régulièrement :

  • Refrain (extrait) :
À la mi-août
C'est tellement plus romantique
À la mi-août
On fera les quatr' cents coups
À la mi-août
Tous les cœurs sont en pique-nique
À la mi-août
Les filles n'ont pas peur du loup...

Un restaurant, situé sur la rive droite, était accessible par l’allée de Fleuriau ou par bateau.

Ce bateau faisait la navette entre la « Cloche », lieu de baignade, et la guinguette du bord de l’eau soit une bonne centaine de mètres.
« La Cloche » était située près de Jardin des plantes, on appelait en sonnant une cloche et un employé de Flor-Rio venait chercher les consommateurs et danseurs en bateau.
Le lieu subira de nombreuses inondations qui submergeront ses installations, le restaurant disparaîtra dans les années 1980.

Le site fut rasé définitivement en juillet 2001.

Anecdote

Ce lieu, un peu isolé, subit, en décembre 1968, un cambriolage rocambolesque ce qui valut pas moins d’un an de prison ferme au chef de la bande.
À l'écart de tout voisinage immédiat, les chapardeurs avaient profité au maximum des victuailles et alcool à la disposition, en enlevant simplement une vitre...

Lieux de baignade à Niort, années 50/60

Il existe principalement 5 lieux de baignade à Niort dans ces années-là :

Sources

  • Archives 79.
  • Presses régionales 1882, 1901, 1909, 1933, 1962, 1964.
  • Nous remercions Annick Gilbert pour son témoignage.
  • Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.
Cliquez sur les images pour les agrandir