Le logiciel MediaWiki a été mis à jour afin d’être plus rapide. Si vous observez des problèmes, veuillez laisser un message sur Le Bistro.
Il a été ajouté l’éditeur visuel pour faciliter l’édition (exemple) et un système de discussions amélioré (exemple).

Lavoir du bord de Sèvre : Différence entre versions

De WikiNiort
Ligne 44 : Ligne 44 :
 
''
 
''
  
 
+
==Emplacement==
 
 
 
Si aujourd’hui de tels endroits sont oubliés, c’est qu’il sont tous submergés,  
 
Si aujourd’hui de tels endroits sont oubliés, c’est qu’il sont tous submergés,  
  
ce qui tenterait à démontrer que le niveau de l’eau de la Sèvre s’est élevé en un siècle.
+
ce qui tendrait à démontrer que le niveau de l’eau de la Sèvre s’est élevé en un siècle.
  
 
Un autre lavoir important, submergé, du centre de Niort est visible par transparence,  
 
Un autre lavoir important, submergé, du centre de Niort est visible par transparence,  

Version du 17 mai 2015 à 10:33

Laveuse, rue de Coquelonne au début du XXème siècle
Emplacement du lavoir, rue de Coquelonne (2014)
Pierres du lavoir, rue de Coquelonne (2014)
Mme Caillé devant son lavoir, face au Jardin des Plantes en 1949

Lavoir du bord de Sèvre à Sainte-Pezenne

On rencontre en parcourant les environs de nos villages de jolis lavoirs

rénovés et bien entretenus.

Ces lieux étaient jadis les endroits privilégiés où se faisaient les laveries des villages,

(Voir: La dernière lavandière de Sainte-Pezenne).

Pour les habitants un peu isolés du village ou éloignés du lavoir, était aménagé simplement

par quelques pierres bien alignées, un lieu réservé à la laverie le long des rivières.

On découvre tout au long de la Sèvre des espaces ainsi aménagés.

C’est le cas notamment rue Coquelonne à Sainte-Pezenne (voir photo).

Ce lavoir est proche d’un lieu où les jeunes Pexinois et Pexinoises des années cinquante

venaient se baigner et apprendre à nager.

Laveuse du Pré-Leroy

En 1949, Mme Caillé était laveuse au lavoir sur la Sèvre, face au jardin public (Jardin des Plantes) depuis 1919.

Témoignage de Mme Caillé en 1949:

« ...Bien longtemps, après l’autre guerre (14/19), mon mari allait chercher et rapporter le linge, même hors barrière (Octroi) et je le lavais pour le prix de 4 francs le sac, encore fallait-il que je fournisse le charbon...

Avec de tels tarifs, faut-il s’étonner de revoir la maîtresse de céans à sa baille et à son séchoir?

Mais mon mari a dû quitter le métier l’an passé (1948), il n’était plus assez rémunérateur: concurrence de la machine? Peut-être, car la lavandière reste fidèle au lavage à la main…

Un seul regret: la fin de ces grandes lessives de jadis qui duraient 4 jours et durant lesquelles on enfournait dans les 5 ponnes du Pré-Leroy, le linge d’une année."

Emplacement

Si aujourd’hui de tels endroits sont oubliés, c’est qu’il sont tous submergés,

ce qui tendrait à démontrer que le niveau de l’eau de la Sèvre s’est élevé en un siècle.

Un autre lavoir important, submergé, du centre de Niort est visible par transparence,

face au vestiges de la tour de l’Espingole. (Voir: Fortifications médiévales de la ville).


Source

  • Mémoire
  • Archives 79
  • CO 1949