Sculpteurs Niortais du XXe siècle
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Article en construction : 16 décembre 2024 On mesure ainsi la qualité du sculpteur aux œuvres qu’ils nous ont laissées et qui subsistent aujourd’hui dans notre environnement.
Liste non exhaustives
- Henri Jacquelin (1789-1869) :
- Sculpteur modeste, on lui doit sur Niort :
- -La statue de Gutenberg,
- -Le buste de Napoléon.
- -Il réalisa une statue de la Vierge placée dans le jardin du presbytère de Souché et déposée au musée lapidaire .
- En l'église de Celles, en 1827, il confectionne un maître-autel pour la somme de 430 francs.
- Pierre-Édouard Charrier (1820-1895) :
- Né à Niort, son père est fabriquant de bougies et de cierges au Quai de Belle Ile.
- En 1853, il expose à Paris et collabore à la décoration du Louvre de 1854 à 1855.
- Alphonse Pairault (1842-1916) :
- Il est installé au N°50 avenue de Paris, il est spécialisé pour la réalisation des monuments et statues pour cimetières (pierre, marbre et granit).
- Une petite réalisation est visible au N°58 de l’avenue de Paris Bas-relief sur Sauquet-Javelot.
- Marcel Trinité (1853-1930), originaire de la Vienne, il se retrouve vers 1883 à Niort.
- Paul Maché (1855-1928), originaire de la Vienne rejoint Marcel Trinité vers 1889.
- Ces deux sculpteurs sont associés dans la construction de l’Hôtel de Ville de Niort.
- Il vont participer à la réalisation de l’École de Dessin, leurs noms sont gravés sur la façade de ce monument.
- C’est aussi en 1897 que débutent les travaux de construction de l’Église de Saint-Étienne du Port pour laquelle : « Marcel Trinité et Paul Maché travaillèrent avec le même goût et le même talent ».
- En 1907, Paul Maché réalise, après adjudication, les balustrades sur la place de la Brèche.
- Marcel Trinité et Paul Maché, sculpteurs venus de Chauvigny, vont s’associer à Alphonse Pairault et vont s’installer au N°50 avenue de Paris.
- En décembre 1912, Paul Maché, seul propriétaire du N°50 avenue de Paris, vend ses bâtiments à Auguste Hervé (1876-1948) et Roger Gardais* (1883-1914).
- (*Roger Gardais sera tué au combat à l’ennemi en 1914).
- Auguste Hervé (1876-1948), fils de Jean Hervé maçon, tailleur de pierre après avoir subit les cours de modelage en 1894 à l’école de dessin devient sculpteur.
- Pierre Roux (1891-1965).
- Fils de boulanger, il vécut sa jeunesse à Sevreau, chez ses grands parents maternels, village de Saint-Liguaire, un bas relief, présent sur
- Il fut l’élève de Julien-Louis Giraudeau-Laurent de l’école de dessin de Niort.
- Il travaille dans l’atelier d’Auguste Hervé, avenue de Paris.
- Il exécute un buste d’enfant exposé au salon à Niort en 1917.
- Le Conseil Général des Deux-Sèvres lui accorde une bourse qui lui permit d’intégrer l’École de Beaux Arts Décoratifs de Paris.
- Il suit les cours d’anatomie à la Faculté de médecine de Paris puis il dirige les ateliers de moulage de cet hôpital.
- En 1926, sollicité par l’abbé Paul Roy, curé de Saint-Liguaire, il réalise une Statue de Sainte Macrine pour la chapelle de Magné.
- Cette Statue, commémorant le millénaire du pèlerinage de Sainte Macrine, réalisée en collaboration avec le sculpteur Auguste Hervé, est inaugurée à l’occasion de la fête religieuse du mardi 6 juillet 1926.
- Au cimetière de Saint-Liguaire, il rend hommage à sa grand-mère en réalisant un bas-relief (Voir photo).
- Léon Micheau (1873-1947 fut un sculpteur spécialisé pour la réalisation des monuments pour cimetières.
- Il résidait au N°25 rue de la Terraudière (Voir photo).
- Pierre-Marie Poisson (1876-1953) :
- C'est sans doute le plus célèbre des sculpteurs Niortais du XXe siècle.
- La photo le montre en compagnie de Jean Mistler, sous secrétaire d’État aux Beaux-Arts en 1935.
- Pierre-Marie Poisson pose près du nouveau modèle de buste de la République.
- Jean Mistler décrit cette œuvre de Pierre Poisson :
- - « Pierre Poisson a conçu une République à l’aspect de paysanne, jeune et robuste ; le bonnet phrygien, moins élevé que de coutume, est posé légèrement en arrière, de façon à dégager le front haut et large.
- Le corsage, arrondi en haut, froncé en courbes élégantes, est un heureux rappel de la statuaire antique et souligne l’aspect harmonieux de l’œuvre. »
- On doit aussi selon les instructions de Pierre-Marie Poisson, la réalisation du monument aux morts de Niort réalisé en 1923.
- Un article résume parfaitement la vie et l’œuvre de Pierre-Marie Poisson :
Sources
- Archives 79.
- Mémorial des Deux-Sèvres : 1935
- Jacques Daunizeau
- Pierre-Édouard Charrier.
- Recherches, texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.
Signatures gravées sur l'Ancienne école de dessin.
Bas relief en hommage à Sauquet-Javelot dessiné par Arthur bounealt et sculpté par Arthur Pairault.