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Guérineau -Trois générations de juges suppléants niortais

De WikiNiort

Article en construction 15 mars 2024

Joseph Casimir Guérineau

Joseph-Casimir Guérineau est né le 26 octobre 1773, fils d’Etienne-Louis Philippe Guérineau, avocat en parlement et au siège royal de Niort, et de dame Ursule Giboin.

Maison de Sainte-Pezenne (photo 2024).
Il avait épousé le 30 prairial an VIII, Marie Clémentine Cruvelier, fille de Jean de Dieu Cruvelier, marchand, et divorcée de Jean-Louis Guillemeau, habitant du Fort Foucault.
Il fit ses études aux Oratoriens de Niort puis entra dans une maison de commerce à Orléans.
Revenu à Niort, il fut employé aux convois militaires de l’armée puis au bureau de l’administration départementale.
Puis, pour pouvoir suivre la carrière de son père, il étudie le droit, fut nommé avoué le 25 fructivor an VIII puis avoué agrégé à l’agence judiciaire du trésor public.
Après avoir acquis une licence d’avocat, il fut nommé par décret du 19 mai 1811, juge suppléant au tribunal de Niort, il quitta ce poste en 1829.
En 1833, Pierre Antoine Baugier est poursuivi pour avoir inséré dans « L'indépendant » dont il est le gérant et le rédacteur en chef, le toast porté par des républicains réunis lors d'un banquet patriotique : 
« ...au triomphe de la république, à la chute du gouvernement anti-national qui pèse depuis 3 ans sur le sol français... ».
Joseph-Casimir Guérineau, avocat, est alors chargé de soutenir l’accusation à la place de M. Bodin en 1833, procureur du roi, dont on qualifiait sévèrement l’absence dans l’auditoire, a rempli sa tâche avec modération digne d’éloge.
Joseph-Casimir Guérineau a dit aux jurés que l’intention seule du gérant, Pierre Antoine Baugier, étant à examiner, il ne pouvait mieux faire que de s’en rapporter à leur prudence et à leur sagacité.
Le journal et Pierre Antoine Baugier sont acquittés lors de l'audience de la cour d'assises tenue à Niort le 22 octobre 1833.
Joseph-Casimir Guérineau poursuivit ses activités d’avocat, bâtonnier de l’ordre, il cessa de plaider en 1840.
Il eut de nombreuses fonctions sociales :
-Membre du conseil de la fabrique de Notre Dame.
-Il fut élu et membre du Conseil municipal de Niort du 3 frimaire an IX jusqu’à son décès.
-Il accepta de faire partie de la Société de Statistique à sa création.
Jean-Casimir Guérineau décède le 26 mai 1843 au N°3 du Parvis de Notre Dame.

Jean de Dieu-Jules Guérineau

Jean de Dieu-Jules Guérineau, né le 12 floréal an XII (2 mai 1804), est le fils de Jean-Casimir Guérineau.

Il a épousé Marie Thérèze Marina Bourdon, elle est veuve en 1875.
À l’image de son père, il fut avocat, juge suppléant près du tribunal de première instance de Niort.
En 1840, ils résident au N°3 du Parvis de Notre Dame.
En 1875, son épouse habite à Sainte-Pezenne lors du mariage de son fils Louis Maurice Guérineau.

Louis Maurice Guérineau

Annonce : location de 1843.
Louis Maurice Guérineau, né le 18 août 1843 à Niort, est le fils de Jean de Dieu-Jules Guérineau et de Marie Thérèse Marina Bourdon.
En 1875, il est juge suppléant près du tribunal de première instance de Niort.
Il a épousé Anne Marie Clémence Béraud à Laleu (17) le 14 septembre 1875, décédée le 13 août 1913.
Anne Marie Clémence Béraud est la fille de Jean Erasme Béraud, ancien conservateur des eaux et forêts.
Louis Maurice Guérineau, réside au N°3 du Parvis de Notre Dame.
Louis Maurice qui réside chez sa mère, veuve puis réside à Niort après son mariage.
En 1880, à la naissance d’une fille à Sainte Pezenne dans ce qui est alors leur maison de campagne, il est noté ancien magistrat.
Louis Maurice Guérineau décède le 24 décembre 1924 à Sainte Pezenne.

Marie Ernest Joseph Guérineau

Marie Ernest Joseph Guérineau, né le 15 novembre 1889, est le fils de Louis Maurice Guérineau.
Il a épousé Armandine Lucie Edith Thireau le 1er septembre 1919 à Sainte Pezenne.
Il fut propriétaire, il décède le 20 mars 1963 au bourg de Sainte Pezenne.

Maison au 8 cheminées

Jean de Dieu-Jules Guérineau et son épouse Marie Thérèze Marina Bourdon ont été les premiers de la famille à résider dans cette belle et grande demeure située dans le bourg de Sainte-Pezenne, dominant la Vallée de la Sèvre (Voir photo).
La date d’installation de la famille Guérineau dans cette maison se situe entre 1844 et avant 1875.
Cimetière privé à Sainte-Pezenne (Photo 2015).
  • Anecdote : Le mardi 28 décembre 1999, des rafales de vent soufflant à 140 kms balaient le niortais, en s'engouffrant dans la vallée de la Sèvre, plusieurs cheminées de cette maison se sont alors effondrées puis reconstruites rapidement.

Cimetière privé

Plusieurs sépultures d’une partie des descendants de cette famille sont alignées dans un petit cimetière caché derrière le mur de soutènement longeant le chemin des Amourettes. (Voir photo).
Ce chemin mène à la Fontaine des Amourettes de Sainte-Pezenne.

Parc arboretum

Un parc ancien d’environ 25000 m², véritable arboretum, appartenait à cette famille.
Il représente un biotope entre le chemin des Amourettes et la Sèvre.

Sources

  • Archives 17, 79
  • Mémorial des Deux-Sèvres 1943
  • wiki-niort
  • Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.