Le logiciel MediaWiki a été mis à jour afin d’être plus rapide. Si vous observez des problèmes, veuillez laisser un message sur Le Bistro.
Il a été ajouté l’éditeur visuel pour faciliter l’édition (exemple) et un système de discussions amélioré (exemple).

Veillon Ainé (groupe)

De WikiNiort


Le groupe "Veillon Ainé", un poids lourd dans l'économie niortaise des années 70

Dans les années 70, le groupe "Veillon Ainé" occupe une place importante dans l'économie et le commerce niortais. Son histoire est étroitement lié au Magasin "A la Ménagère" qui existait jusqu'au début des années 1990 dans la rue Victor Hugo.

L'entreprise avait son siège au 29 Avenue de Limoges (administration, dépôt de sanitaires, chauffage central, chauffage domestique, électroménager, quincaillerie générale) et comptait quatre dépôts à Niort et des établissement à Parthenay (Pineau), Poitiers, La Rochelle (Maison Laurent), Rochefort et l'entreprise Duquesnoy-Fiamo, place Saint-Jean à Niort.

L'entreprise a compté jusqu'à 250 salariés et réalisé un chiffre d'affaires de 130 millions de francs.

L'entreprise ne résiste pas à la crise.

En 1986, malgré l'inflation, le chiffre d'affaires n'est plus que de cent millions de francs et l'entreprise ne compte plus que 70 employés avant sa fermeture définitive.

Selon Philippe Veillon, qui fut directeur général de 1981 à 1973, "la crise a commencé en 1973 avec des mutations commerciales et industrielles profondes auxquelles l'entreprise n'a pas su faire face. Un actionnariat plus vigoureux aurait pris les bonnes décisions et il aurait fallu toucher aux structures improductives. Au lieu de cela, on a amenuisé les structures et les recettes ont diminué. Ce n'était pas une solution."

Propos confirmé par son cousin Jean-Marie, qui a été directeur de La Ménagère : "Le développement de l'entreprise n'a pas été maîtrisé de façon rationnelle. Les locaux étaient dispersés et vétustes"

Le premier déficit de 1983 a permis de tirer l'alarme, mais trop tard. Des plan de redressement engagés en 1984 et 1986 se sont révélés insuffisants et un projet de regroupement des bâtiments en bordure de la RN 11 ne verra jamais le jour. "On a préféré la politique du bas de laine à celle de l'investissement" explique Jean-Marie Veillon.

Sources

  • Article d'Hervé Haussant dans le Nouvelle république du centre ouest fin des années 90.